Le Sénégal compte actuellement 14 millions d’habitants dont presque 50% d'urbain. Le taux d’analphabétisme dépasse les 40% pour un taux de chômage oscillant entre 15% et 35% selon les sources touchant plus particulièrement les jeunes qui représentent 81% de la population totale. Les zones rurales sont les premières touchées. Elles ne bénéficient pas d'un accès décent aux services de base, 72% des ruraux n'ayant pas accès à l’électricité par exemple. La conjonction de ces deux phénomènes nourrit les dynamiques d'exode et de migration.

Former et accompagner des techniciens et entrepreneurs en solaire photovoltaïque à destination du milieu rural est donc une opportunité de développer de l'activité économique tout en participant à l'amélioration des conditions de vie.

• Mise en place des référentiels de formation et curricula
• Recrutement des formateurs, constitution de l’équipe du projet au sein d’ULDLR.
• 124 diplômés (26 femmes, 98 hommes) ;
• Des résultats déjà tangibles :
  • 28% des apprenants sont insérés en entreprise; parmi ces recrus, 22% n’ont pas encore validé leur Certificat d’Installateur Solaire
  • 3 entreprises individuelles et 11 GIE mis en place par le projet qui occupent 39 apprenants (52% des formés) originaires de 11 Communes du Sénégal

• Réviser les curricula de formation : refont des formations initiales et formation continue en une seule FIS (Formation d’Installateur Solaire) ; simplifier le contenu pédagogique de la FP (Formation Pompage, destinée aux professionnels) et adapter ses horaires aux contraintes des installateurs solaires.
• Faciliter l’insertion professionnelle des 124 jeunes formés lors des deux premières phases, et de ceux qui seront formés au cours de la phase 3 : la création d’un poste de chargé de développement et la mise en place d’un dispositif interne dédié au suivi et à l’accompagnement post-formation sont des enjeux majeurs de la phase 3. Les missions sont orientées vers les entreprises (constitution d’un réseau d’entreprises partenaires, visites du centre de formation par des professionnels, rencontre entre professionnels et diplômés, etc.) aussi bien que vers les diplômés (appui au développement du réseau des anciens, soutien aux démarches de formalisation de micro-entreprises, aide à la réponse à des appels d’offres par des entrepreneurs diplômés de PROMESS etc.).
• Renforcer les compétences de l’équipe PROMESS : le renforcement de compétences des partenaires opérationnels reste une priorité forte de la Fondation. Différentes évolutions RH (cheffe de projet, responsable administrative et comptable, logisticien, chargé de développement)

• L’enquête de Trajectoires a permis d’avoir plus d’informations pour plus de 60% des diplômés (répondants à l’enquête) : plus de la moitié d’entre eux (58% pour les hommes, 50% pour les femmes) sont en situation d’entreprenariat (micro-entreprise, formelle ou informelle) ; 12% des femmes et 5% des hommes sont en contrat de travail. Les résultats sont intéressants, et les prochaines enquêtes permettront de vérifier l’efficacité des activités liées au post-formation.

Lien vers le site du Centre de Formation au Sénégal : promess-senegal.org